Le radeau de survie à une durée de vie de 18 ans (15ans pour ceux antérieurs à 2012) et doit être révisé tous les 3 ans. Pas de chance, celui du bateau fête ses 15 ans ! Nous devons donc en acheter un nouveau. Nous choisissons un modèle PLASTIMO hauturier pour 6 personnes (on ne voulait pas se priver de navigations hauturières avec des proches à cause d’un équipement trop restrictif), d’une capacité >24h (même si on espère s’en sortir en moins de 24h!!), catégorie ISAF (conçu avec un double fond rendant l’accès au radeau plus facile – paraît-il qu’avec les gilets gonflés, un peu de mer et la panique, monter sur le radeau est un challenge à part entière!).
Et maintenant, la partie la plus fun de nos préparatifs sécurité : essayer la survie périmée !! On attend un mouillage calme avec de la place, et hop c’est parti ! On amarre la survie au bateau, on la lance à l’eau, on tire énergiquement sur le bout prévu à cet effet (il faut tirer fort et plusieurs fois). Ça y est les coques blanches s’ouvrent et le radeau se gonfle. En moins de 20 secondes le radeau est suffisamment gonflé pour nous accueillir. Maintenant, à l’eau ! On monte sans difficulté (les conditions de mer étaient évidement très calmes). A bord nous sommes comme dans une petite cabane. On découvre milles trésors : couteau (notamment pour couper l’amarre qui relie le radeau au bateau une fois que tout l’équipage est monté, ce qui évite de sombrer avec le bateau), un petit matériel de pêche, des rations d’eau et de nourriture, une lampe étanche, une pagaye, un carnet très bien fait sur comment survire, … Expérience très instructive !!
Quant à la nouvelle survie, nous l’avons positionnée sur le pont, entre le mât et la trinquette (petite voile d’avant). Il a fallu encore une fois faire des trous dans le bateau pour fixer les cales la supportant.