Le mouillage deportivo !

Las Palmas de Gran Canaria est une grande ville qui propose des shipchandlers (magasins nautiques) bien fournis et offre un accès facile aux professionnels nautiques. Nous décidons donc de préparer le bateau pour la Transat ici. Nous restons 3 semaines au mouillage de la Playa de Alcavaneras juste à côté du port.

Ici pas de paysages sauvages ni de plages paradisiaques à l’horizon mais l’ambiance est au sport! Au milieu des bateaux mouillés se déroulent chaque soir des cours d’optimistes, de dériveurs, de kayaks, d’avirons, de paddles, de planches à voile, du volley, de la natation, … Ça regorge de vie et de dynamisme ! Un beau spectacle quotidien.

De l’autre côté, les cargos nous offre une attraction d’un autre genre (étonnamment sans nuisances sonores). C’est si impressionnant de les voir arriver, manœuvrés par les bateaux pilotes.  

Bateaux de l'ARC (Atlantic Rally for Cruisers) au port voisin
Bateau pilote manoeuvrant un cargo

Une journée dans les terres

Dans ces préparatifs, nous prenons peu le temps de visiter les terres. Et c’est dommage car le trésor de Las Palmas s’y trouve, beaucoup plus que sur la côte. Nous étions un peu déçus de cela, mais la priorité du moment était aux chantiers. C’était sans compter sur la générosité d’Iballa et Jean-Marie (cf. nos p’tites joies) qui nous ont offert une merveilleuse journée en nous prêtant leur voiture un week-end.

Nous sommes alors partis explorer l’intérieur des terres dans les montagnes. Direction Artenara en passant par San Mateo. La route est somptueuse et nous offre une variété de paysages surprenante ! Terre aride, forêts de sapin, de nouveau de la roche sèche, puis de la végétation bien verte. Trop beau !! 

Petite pause à Acusa seca où nous découvrons leur maison troglodyte. Ce sont des maisons construites dans la roche, pleine de charme et de paix au cœur de ces montagnes. 

Retour via Teror après un arrêt en bord de route pour nous offrir une balade dans les forêts. Nous avons retrouvé avec émotion quelques couleurs d’automne, des odeurs, des bruits d’épines de sapin qui craquent sous nos pieds… Joie simple !

Jed retrouve la terre !